L'ECOLOGIE LAVE PLUS VERT (2ème partie)

Publié le par conso.fr.over-blog.com

Tendance pub

 

 

Comme nous l’avons constaté, de plus en plus de marques usent et abusent du label écologie pour promouvoir leurs produits. Heureusement des voix s’élèvent pour dénoncer, parfois de manière participative, cette tendance.

 

un contrôle inexistant

 

En France l’ancien BVP (Bureau de vérification de la Publicité fondé en 1935) a été remplacé en 2008 par l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité). L’ennui c’est que le nouvel organisme, comme le BVP en son temps, n’a qu’une fonction consultative. En clair, si sa mission consiste à vérifier la véracité des arguments utilisés dans les publicités, il ne dispose d’aucun moyen pour obliger les publicitaires à respecter son avis. Il existe bien pour l’ARPP la possibilité de déposer une plainte mais, le temps que la procédure aboutisse, les publicités ainsi pointés du doigt ont largement le temps d’être diffusées. Bref, l’ARRP, à défaut de ne servir à rien, ne sert pas à grand chose. C’est pourquoi des organismes non-gouvernementaux commencent à dresser, par eux-mêmes, un état des lieux et à faire circuler, via Internet, des listes de « moutons noirs ».

 

la résistance s’organiseamisdelaterre

 

C’est par exemple le cas de l’association Consumers International, qui décerne désormais ses trophées du « green washing » y adjoint Audi, Easyjet, Microsoft, BP, etc.

Dans la même veine les Amis de la Terre ont lancé les « Prix Pinocchio du développement durable » (tout un programme…). Ces trophées sont décernés de manière participative, ce sont les internautes qui les décernent.

Enfin l’Alliance pour la Planète (qui regroupe 82 organisations écologiques) a mis en ligne son Observatoire Indépendant de la Publicité (OIP). Toute personne qui remarque une publicité suspecte d’utiliser abusivement des arguments environnementaux dans sa communication peut le signaler sur le site de l’OIP. Les internautes notent ensuite cette campagne qui aura également été décryptée par un collège d’experts issus du monde associatif et publicitaires.

Des professionnels de la publicité commencent à s’inquiéter de ce phénomène. S’apercevraient-ils que, comme dans la fable éponyme, trop en vouloir de la poule aux œufs signifie simplement la tuer ? 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article